Il y a quelques semaines Elisabeth et moi sommes allées visiter deux expositions parisiennes, voici mon petit débrief concernant la première d’entre elle : “Indigo, un périple bleu” qui a été prolongée jusqu’au 2 mai. Donc l’occasion d’aller la visiter vous-même pour admirer les pièces présentées !
Few weeks ago Elisabeth and I were visiting fashion exhibits in Paris, and here is some photos and comments about the one which ends soon (may the 2nd) : “Indigo, un périple bleu” (in english : “Indigo, the blue journey”).
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En tant qu’amoureuses du XVIIIe siècle nous étions curieuses de découvrir cette exposition sur l’une des teintures les plus utilisées de l’époque (et en attendant notre commande pour faire nos petites expérimentations : j’ai prévu de teindre des plumes dès que possible !). La première partie de l’exposition présente des pièces teintes à l’indigo en Europe. On y retrouve entre autre des costumes anciens, car beaucoup de pièces de costumes populaires et de vêtements de travail étaient colorées ainsi (j’avais d’ailleurs été étonnée que le costumier du film “Le Parfum” ait pensé à faire de cette teinture l’une des stars du film), sans parler des fameux blue-jeans. L’occasion de se rappeler que l’indigo fait partie de notre vie quotidienne.
As we are 18th century lovers, we wanted to see this exhibition because Indigo is one of the main dyes during those period (and we soon will get some for experiments : I want to dye feathers !). The first part of the exhibit shows antique costume pieces from europe, as indigo was used for traditional costumes and work clothes (as seen in the movie Perfume“), and the famous blue jeans. It’s the perfect occasion to remember that indigo is part of erveryday life.
 
France à gauche, Europe centrale pour le reste.
France on the left, central europe for the others.
Haut : détails de vêtements de journaliers.
Bas : blouses de paludier et de pêcheur.
Top : field workers clothes details.
Bottom : a salt worker blouse and a fisherman blouse.

 

Les salles suivantes présentent des pièces du monde entier, et permettent aussi de se rappeler  de l’importance de cette teinture pour tant d’autres civilisations aussi : rares sont les cultures ne l’utilisant pas. C’est aussi autant d’occasions d’étudier des vêtements fabriqués de manière artisanale à travers le monde, de regarder leurs modes, coupes et techniques de fabrication.
The following rooms show clothes from all around the world, and allows to remember how important is indigo for so many other civillisations too. It’s a good way to study hand made clothes from remote countries, to look at their fashions, cuts and making technics.


Afrique, Asie : l’indigo est partout !
Africa, Asia : indigo is everywhere !
Certains vêtements appartiennent même à un artisanat éteint à cause de l’industrialisation ou de guerres, un joli (mais triste) témoignage du passé.
Some clothes are sadly testimonies of extinct crafts, because of industrialization or wars.
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Il m’a semblé que la plupart des pièces exposées appartiennent à deux collectionneuses passionnées, et on peut ressentir la tendresse qu’elles portent à leurs costumes. Cependant je reprocherais à l’exposition le manque d’informations liées à l’indigo lui-même : j’aurais aimé en savoir plus sur la plante, sur les techniques d’obtention de la teinture, les méthodes de teinture elles-mêmes et surtout sur le moyen de faire les “réserves”, ces zones non teintes. Je pense que pour en savoir plus il faut faire la visite guidée ou creuser soi-même le sujet (peut-être acheter le catalogue), ce qui réserve plutôt l’exposition aux passionnés d’ethnologie, de mode ou de couleurs, et pas trop au grand public. Mais je tiens à saluer cette jolie initiative néanmoins, et espère que nos passionnées d’indigo continueront à présenter leur magnifique collection à plus de visiteurs, et bien entendu que la bibliothèque Forney continue à organiser ce genre de petites expos fort sympathiques !
I think this exhibition has been made by passionate collectors, however I wish I had more informations about indigo itself : more about the plant, the way to get the dye, how to dye with it ans how to make the “color saves” (the undyed parts of the fabrics). It makes the exhibit for ethonology, fashion or colors lovers more than for general public. 
 
 
Plus : Mes tipeurs reçevront le lien pour récupérer plus de photos (et les images de cet article en haute définition).
More : My tippers will receive a link for more photos (and high definition photos).

5 comments

  1. Oh oui, je ne peux que vous conseiller ce musée. Les expositions sont toujours très intéressantes et apportent beaucoup d'informations. Les pièces présentées rassemblent à la fois des échantillons textiles, des pièces de costumes et d'ameublement. L'occasion de mettre en lien les avancées technologiques avec l'esthétique, dans le costume et son environnement.

  2. Si jamais tu as l'occasion, sait on jamais, de visiter Shanghai, ne rate pas le musée de Shanghai (Shanghai Bowuguan). Le dernier étage est réservé à l'artisanat minoritaire, notamment les costumes des minorités ethniques de Chine (il y en a 56 répertoriées). C'est formidable et dans le même genre de mise en valeur (assez proche du visiteur). Les techniques de fabrication sont bien décrite et accessibles puisqu'en anglais.

    Nico/Marid

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