** Désolée pour ce trèèèèèèèèèès long billet, mais il s’agit surtout de photos, ouf ! Par contre les dites images sont un peu floues :'( **
 
Comme chaque année pendant le carnaval de Venise : direction le palais Mocenigo. Ce musée de la mode qui me fait d’habitude râler à cause de ses cartons plus qu’approximatifs (voir erronés), accueillait une expo : « l’élégance en exil », montée principalement sur la collection d’Alexandre Vassiliev et montrant des costumes allant de 1910 à la fin des années folles.
 
 
Une fois arrivée, une heureuse constatations : photos acceptées ! ça c’est une très bonne nouvelle. Par contre, comme d’habitude, des gardiens désagréables au possible (pour tout dire, même un parisien en heure de pointe ferait bisounours à côté du personnel de ce musée, prompte à aboyer en italien -heureusement qu’ils n’ont pas d’armes sans quoi il y aurait sans doute pas mal de bavures !-). Je critique ce musée, mais le cadre reste magnifique et a le mérite d’exister (contrairement à une capitale censée être « capitale de la mode » depuis le 17e siècle et qui n’a aucun musée du costume digne de ce nom).
 
Enfin, bref. 
 
L’expo commence avec une grande estrade montrant des pièces maîtresses de la collection d’Alexandre Vassiliev, ce costumier et historien du costume spécialisé sur la mode importée en Europe de l’ouest par les émigrés russes.
 
Les fameux et fabuleux « paniers genoux »
(désolée, c’est une private joke entre personnes qui détestent la mode de ces années-là, vers 1923)

 

 

 

 

 

 

 
On constate ensuite que les costumes sont regroupés par couleur :
 
Le blanc, ses tissus vaporeux et ses adorables dentelles.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vert, qui donne un aspect si moderne et sophistiqué aux costumes.
 

 

 

 

 

 
Le doré tendre, qui laisse présager les futurs lamés des années suivants…

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Le rouge, dont les coquettes des années 20 n’hésitent plus à se parer…
 

 

 

 

 

 

 
Le violet, parfait pour les vêtements distingués…
 

 

 

 

 

 

 

 
Et puis, bien entendu… sa majesté le noir !
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Idem pour les accessoires, rangés par vitrines de couleurs :
 

 

 

 

 

 

 
En parlant accessoires, quelques kokochniks, cette coiffe russe traditionnelle (spéciale dédicace à Elisabeth), rapportées dans les valises des émigrés russes :
 

 

 
L’expo se termine avec des costumes de théâtres (je dois avouer ne toujours pas avoir saisi le lien entre eux et le reste des costumes…).
 

 

 

Oh, une Paul Poiret de 1912 dans la partie déguisement. Comme c’est étrange !
(désolée, c’est une pique totalement gratuite à la personne qui m’a insultée dernièrement)
 
 Voili, nous avons fait le tour… Mais comme vous avez été sage en lisant ce long post jusqu’ici alors voici deux suppléments :
 
Un supplément « perles« . Parce que les perles, il n’y en a jamais assez…
 

 

 

 

 

 

Au fait, je veux celle-là pour noël !

 

 

 

 
Et puis enfin, un supplément « manteaux« . Parce que les manteaux des années 20 c’est quand même de l’élégance à l’état pur, même si beaucoup présentent de la fourrure (pas bien !).
 

 

 

 

 

 

 

 

 
Là, c’est enfin fini ! Mais si vous voulez en voir encore un petit peu plus alors vous pouvez cliquer ICI !
 

2 comments

  1. Quand tu m'en as parlé, je n'avais pas réalisé qu'il s'agissait de Vassiliev! J'ai deux de ces livres. Il a certainement une des plus belles collections de costumes! Merci pour toutes ces photos (que je te piquerai sûrement! ^^)

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