(I am sorry but I have very few free time these days, so this text will only be in french : I let you make the translation by yourself with “google translate” from French to your language. This exhibition will travel around the world so you might see it in your country 😀 More photos here, on my facebook page)

 

 Un rapide billet sur l’expo qui vient juste d’ouvrir au musée d’Orsay, “l’impressionnisme et la mode”. Un événement pour Paris, ville où les costumes sont une denrée rare (bon, ce n’est pas comme si c’était “la capitale de la mode” au cours des siècles n’est-ce pas ? 😡 ) : 4 ans de travail pour aboutir à cette très belle idée sortie pour les amoureux de peinture comme de costumes (autant dire que cumulant les deux statuts, je me suis régalée !).
 
Le musée d’Orsay c’est toujours un délice : le lieu monumental vaut le coup d’œil à lui tout seul. L’exposition a été très bien intégrée dans le bâtiment, même si elle a empiété sur la partie gauche du rez-de-chaussée. Le bémol est le même que d’habitude à cet endroit : le monde (mais d’un autre côté c’est le lot de tous les musées & expos traitant de sujets passionnant les foules).

 

L’entrée

Comme je parlerai plutôt costumes, je vous laisse “potasser” le sujet de l’expo directement sur le site du musée.

Après un descriptif et quelques gravures, première salle : de grandes vitrines au centre, présentant de superbes corsages et robes, des plus petites vitrines présentant objets de mode et documents d’époque sur la gauche et de nombreux clichés sur la droite. Bref, ça parle bien plus mode que peinture, sans doute pour initier au domaine le moins “grand public”.

 

Vitrine centrale

 

Gravures et divers objets de mode sur les côtés…

 

A signaler dans la partie centrale : de nombreuses robes en cotonnades légères (ce qui est plaisant puisqu’on voit plus souvent les opulentes robes de bal !), dont une tournure à plis qui fait baver toute couturière digne de ce nom. Amusante aussi, la tournure mauve dotée d’une poche à éventail, comme c’était parfois le cas.

 

Les cotonnades

 

Des plis, toujours des plis !

 

Grande poche pour éventails XXL puisqu’à l’époque des tournures la mode est aux grand éventails (contrairement aux décennies “crinolines”)
 
Et puis, enfin : de la peinture. Et quelle pièce ! Sans doute la plus extraordinaire de l’exposition puisque la véritable robe de Mme Bartolomé est posée juste à côté de la toile la présentant. Et le costume semble tout neuf, à peine porté et sans trace du temps passé. On s’extasie sur les plis (miam !) et on hallucine sur la minceur de la taille de la dame (du 32 peut-être, sachant que la poitrine et la hauteur semblent “normaux”).
 
La robe et la toile
 
Toujours la robe, sous toutes les coutures
 
Et puis c’est ensuite une succession de salles où cohabitent toiles et costumes (malheureusement pas forcément assortis, comme cela sera sans doute le cas dans les versions étrangères de l’exposition).
 
Quelques exemples :

 

 

 

 

 
Et là, c’est noël pour moi qui suis une immense fan de James Tissot (le meilleur peintre de l’histoire du costume pour la 2e moitié du XIXe !).
Ahhhhhhh, James, ces drapés…
 
Ensuite, une salle avec les sous-vêtements, puis chez la modiste :
 
Chez la modiste : un trésor !

Enfin, arrivée dans les salles de la mode masculine (emplacement assez limité il faut l’avouer, mais parce qu’il y a moins de choses à voir, ne nous voilons pas la face…).

Oui, ce n’est pas très coloré…
 
Et puis une dernière salle assez étonnante ! Mais je serai muette comme une tombe : à vous de la découvrir par vous-même 🙂
 
Au final, beaucoup de très beaux costumes sans parler des toiles (il doit encore rester des tâches de ma salive sous les James Tissot). On pourrait reprocher de revoir certaines robes très connues (déjà admirées pendant l’expo “Sous l’Empire des Crinolines” de Galliera) mais c’est un détail. J’ai été contente pour ma part d’enfin pouvoir voir “pour de vrai” certains costumes issus des musées américains ou de collections privées (souvent croisées sur le web). Et dieu merci : enfin une expo où l’on peut voir les costumes sous tous les angles ! (c’est rare en France :x)
 
Une crinoline zouave déjà connue (Galliera)

 

***
 
Le catalogue est très épais, il coûte 45€ et contient de très belles images. Si l’expo fait la part belle aux costumes c’est l’inverse dans l’ouvrage (et le découpage des chapitres est plutôt malheureux à mon avis, j’aurais préféré un mélange des genres au lieu de tout séparer…). Mais ça reste un must-have quand on est fan de costumes 😀
***
Et pour conclure, une petite dédicace à beaucoup de costumées :

 

 
 

3 comments

  1. Ouah, tu as réussi à prendre plein de photos !!! Pas eu autant de chance quand j'ai visité l'expo, j'ai bien cru que les gardiens allaient mordre à la simple vue d'un appareil photo… (pas au flash hein, on est pas des barbares quand même)
    J'ai trouvé le catalogue un peu pauvre côté costumes, je me suis rabattue sur un ouvrage moins épais mais qui montrait la plupart des pièces.

  2. En fait je pense que c'est parce que c'était le vernissage car d'habitude à Orsay ils sont plutôt du genre "chiens de garde" avec les photos 😡 Au début je n'osais pas et finalement comme tout le monde photographiait devant les surveillants j'ai craqué (ce qui m'a "obligé" à refaire le tour de l'expo une 2e fois ^ ^).
    Mais oui, pour le catalogue je suis plutôt d'accord 😡

  3. En mode visite normale je te rassure, ils sont toujours comme ça. :s Du coup j'ai passé trois heures à faire des croquis que je suis la seule à comprendre… Le catalogue est assez riche côté peinture, mais bon, ce n'était pas ce que je cherchais.

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